🗳 Présidentielle 2022 : Retour sur les deux dernières semaines de la campagne électorale.

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Un premier point sur les déclarations de candidats :

L’eurodéputé Yannick Jadot, 54 ans, a battu d’une courte tête l’« éco-féministe » Sandrine Rousseau, et gagné ce mardi 28 septembre la primaire des écologistes. Avec au second tour 51,03 %, des quelque 104 000 voix exprimées parmi les 122 670 inscrits à ce scrutin en ligne, contre 48,97 % pour son adversaire.

Il rejoint la liste des candidats officiels :

  • Jean Luc Mélenchon
  • Xavier Bertrand
  • Arnaud Montebourg
  • Nathalie Arthaud
  • Jean Lassalle
  • François Asselineau
  • Nicolas Dupont-Aignan
  • Marine Le Pen
  • Jean Frédéric Poisson
  • Christianne Boutin
  • Florian Phillipot
  • Phillipe Poutou

Xavier Bertrand a annoncé, lundi 11 octobre, qu’il « participera au congrès » des Républicains pour désigner le candidat du parti à la présidentielle de 2022. « Les adhérents ont dit non à la primaire, car ils ne veulent pas d’affrontement. […] Je leur présenterai mon projet et ils diront qui peut l’emporter », a déclaré le président des Hauts-de-France. « Je veux rassembler le pays, alors il faut que je commence par rassembler ma famille politique », a ajouté le candidat.

Un second point sur les derniers sondages

Et si le deuxième tour était Macron contre Zemmour ? Depuis quelque temps, le journaliste politique d’extrême-droite gagne de plus en plus de points dans les sondages jusqu’à dépasser la candidate officielle de l’extrême droite Marine Lepen avec 17 à 18 % des intentions de vote, derrière Emmanuel Macron (24 à 27 %), selon un sondage Harris Interactive pour «Challenges» publié mercredi. La candidate RN Marine Le Pen récolte 15 à 16 % dans chacune des configurations testées. Selon cette étude, Emmanuel Macron l’emporterait au second tour avec 55 % des voix, contre 45 % pour Eric Zemmour.

Les autres candidats s’étalent de 15% pour Xavier Bertrand si candidature chez LR, à 7% pour Jean Luc Mélenchon et Yannick Jadot pour les plus plébiscités.

Un troisième point sur les sujets importants des dernières semaines

Suite au débat Zemmour-Melenchon, le 23 septembre, le sujet de l’immigration a de plus en plus sa part dans les programmes après les interventions du candidat non-officiel qui a su gagner des points dans les sondages en abondant le sujet.

Valérie Pécresse a présenté ses propositions sur l’immigration avec une proposition de loi constitutionnelle centrée sur l’instauration de quotas. A la conquête des adhérents Les Républicains, elle revendique « une logique d’autorité, mais crédible et réaliste ».

De son côté, la candidate de l’extrême droite Marine Le Pen a mis en scène le 28 septembre, la présentation de son projet sur l’immigration. Si elle était élue à l’Elysée, elle soumettrait à référendum un projet de loi « citoyenneté-identité-immigration » de 18 articles. Il vise à refondre « l’ensemble du droit applicable aux étrangers » et à inscrire la « priorité nationale » dans la Constitution, afin d’assurer la « primauté du droit français » sur les normes et traités internationaux.

Emmanuel Macron, le 5 octobre dans une interview chez France Inter, a quant à lui insisté sur sa volonté de vouloir « protéger » la France « contre des flux migratoires irréguliers importants ». Le président français constate aujourd’hui qu’il n’y a pas de vague. “Il ne faut pas agiter les peurs”, a-t-il insisté.

La baisse des taxes revient suite aux propositions du gouvernement pour éviter la colère des Français face à la flambée des prix de l’énergie, celui-ci va « bloquer les prix du gaz » jusqu’en avril et limiter la hausse du prix de l’électricité à 4% en février prochain alors que les prix devaient progresser de 10 à 12% à ce moment-là.

Anne Hidalgo et Marine Le Pen ont proposé de baisser les taxes sur le carburant. La candidate de Gauche prône une transition écologique « sociale », mais estime que faire baisser la TVA sur les carburants de 20% à 5,5% permettrait de protéger les foyers les plus modestes en attendant le développement de moyens de transport moins polluants. La candidate du RN a proposé aussi d’abaisser la TVA sur l’essence mais également, le gaz et l’électricité à 5,5 % au lieu de 20 %, pour apporter aux ménages français un « choc de pouvoir d’achat ». A l’inverse, les écologistes proposent une augmentation des taxes pour forcer la main vers des énergies plus vertes.

En quatrième point, les propositions diverses des candidats

Le candidat du Parti communiste Roussel propose, dans une tribune publiée, d’« allonger le temps de présence des élèves à l’école en le portant à 32 heures par semaine » et de recruter 90.000 enseignants sur le quinquennat. Dans ce qu’il appelle un « Pacte pour la jeunesse », Fabien Roussel souhaite « redonner du sens à l’apprentissage, avec de meilleures conditions de travail. » Le gouvernement avait quant à lui proposé non pas un recrutement d’enseignant supplémentaire mais une revalorisation des salaires avec un minimum salariale de 2000€ d’ici 2024.

Montebourg voudrait attribuer des logements vacants gratuits contre de la rénovation. Le candidat, qui prône un « retour à la terre » propose que l’Etat rachète le million de logements vacants dans les campagnes pour les réattribuer gratuitement à des ménages souhaitant accéder à la propriété. « C’est une politique de réaménagement du territoire », a fait valoir Arnaud Montebourg, en prenant l’exemple d’initiatives menées en Italie du Sud « avec un succès phénoménal ».

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