Assassinat de Samuel Paty : le procès de huit majeurs se tiendra fin 2024

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Le procès de huit majeurs accusés d’être impliqués dans l’assassinat du professeur Samuel Paty se tiendra fin 2024 devant la cour d’assises spéciale de Paris. Cette annonce fait suite à l’attaque terroriste de 2020 qui a suscité une vague d’émotion en France et à l’étranger. En parallèle, six mineurs impliqués dans cette affaire seront jugés à huis clos devant le tribunal pour enfants à partir de la fin novembre de cette année.

L’attaque avait eu lieu en octobre 2020. Le professeur Samuel Paty, âgé de 47 ans, avait été assassiné près de son collège à Conflans-Sainte-Honorine par Abdoullakh Anzorov, un jeune jihadiste de 18 ans.

Parmi les huit majeurs, deux amis de l’assaillant, Abdoullakh Anzorov, qui a été tué par la police, comparaîtront en première ligne. Azim Epsirkhanov et Naïm Boudaoud sont soupçonnés d’avoir eu une connaissance précise du projet terroriste d’Abdoullakh Anzorov et répondront de complicité d’assassinat terroriste, l’infraction la plus grave. Ils avaient accompagné l’assaillant pour acheter des armes, et Naïm Boudaoud l’avait également conduit jusqu’au collège de Conflans-Sainte-Honorine le jour de l’attaque.

Brahim Chnina, le père de la collégienne à l’origine de la polémique concernant les cours de Samuel Paty et la présentation de caricatures de Mahomet, ainsi que l’activiste islamiste Abdelhakim Sefrioui, seront jugés pour association de malfaiteurs terroriste criminelle.

D’autres adultes comparaîtront également pour association de malfaiteurs terroriste criminelle, dont Priscilla Mangel, une femme convertie à l’islam qui avait des liens sur Twitter avec l’assaillant les jours précédant l’attaque, ainsi que trois autres hommes impliqués à divers degrés.

Les six mineurs impliqués dans l’affaire seront jugés à huis clos du 27 novembre au 8 décembre par le tribunal pour enfants. Cinq d’entre eux comparaîtront pour association de malfaiteurs en vue de préparer des violences aggravées, tandis que la fille de Brahim Chnina sera jugée pour dénonciation calomnieuse.

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