Un homme de 37 ans, suspecté d’avoir déclenché l’une des nombreuses alertes à la bombe au château de Versailles la semaine dernière, a été condamné à une peine de 8 mois de prison assortie d’un sursis probatoire de deux mois par le tribunal judiciaire de Versailles. L’incident qui a eu lieu jeudi dernier a provoqué une importante mobilisation des forces de l’ordre et des démineurs.
L’individu avait été appréhendé par la police judiciaire de Versailles après avoir été identifié par le biais de son numéro de téléphone.
A Versailles, l’homme s’est dit « Pourquoi pas moi? »
Le motif de son acte n’était pas lié au terrorisme, et l’accusé n’a pas été en mesure de justifier son geste lors de son interrogatoire, exprimant des remords. Il a reconnu les faits et aurait déclaré qu’il avait été influencé par les médias couvrant les alertes à la bombe successives et s’était demandé, « Pourquoi pas moi ? »
Le prévenu, âgé de 37 ans, vit chez ses parents, est sans emploi, et n’a pas de casier judiciaire. Bien qu’il souffre de schizophrénie, il est considéré comme pouvant faire l’objet d’une sanction pénale.
Ce cas intervient dans un contexte où le château de Versailles a été évacué à plusieurs reprises ces dernières semaines en raison de fausses alertes à la bombe, dont celle-ci était la septième en huit jours.
