Emmanuel Macron souhaite que la coalition contre l’EI soit étendue pour lutter contre le Hamas

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Lors de sa visite en Israël, le président français Emmanuel Macron s’est entretenu avec le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu. Cette rencontre intervient après la discussion du président français avec le président israélien, et s’inscrit dans un contexte tendu marqué par des attaques et des conflits régionaux.

Benjamin Netanyahu a exprimé sa gratitude pour le soutien de Macron

Lors d’une déclaration commune aux côtés d’Emmanuel Macron, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a exprimé sa reconnaissance pour la visite du président français en Israël et pour le soutien accordé.

Benjamin Netanyahu a qualifié la situation actuelle de « guerre » contre ce qu’il a qualifié de « barbarie ». Il a souligné le rôle d’Israël en tant que rempart de la civilisation face à la barbarie et a insisté sur l’engagement d’Israël à libérer les otages et à démanteler le Hamas.

Emmanuel Macron a exprimé son soutien et sa solidarité

Emmanuel Macron a débuté son intervention en exprimant le soutien de la France envers Israël et sa solidarité en cette période difficile. Il a également présenté les condoléances de la France pour les victimes des récentes attaques. Le président français a souligné l’importance de la sécurité des citoyens français en Israël et a affirmé que rien ne serait négligé pour libérer tous les otages.

Le président a fait une proposition majeure en suggérant que la coalition internationale actuellement engagée en Irak et en Syrie pour lutter contre l’État islamique puisse également s’attaquer au Hamas. Cette proposition vise à renforcer la lutte contre le terrorisme et à garantir la sécurité de la région.

La coalition internationale évoquée par Emmanuel Macron est connue sous le nom de mission Ineherent Resolve (« détermination absolue », en français) au Moyen-Orient. Lancée en 2014, sous l’impulsion des États-Unis, elle réunit 80 pays, parmi lesquels la France, le Royaume-Uni ou l’Arabie Saoudite, dont le seul mot d’ordre est la lutte contre Daech, en Irak et en Syrie.

D’après le site du ministère des Armées, elle « apporte un soutien militaire aux forces irakiennes engagées dans la lutte contre Daech ». L’opération concerne 600 militaires français déployés au Levant et 10 Rafale mis en œuvre par l’armée de l’Air et de l’Espace sur des bases aériennes et aux Émirats arabes unis.

Appel à une relance du processus politique avec les Palestiniens

Emmanuel Macron a souligné que la sécurité d’Israël ne pourrait être durable sans une relance décisive du processus politique avec les Palestiniens. Il a mis en avant l’importance de trouver une solution pacifique au conflit israélo-palestinien pour garantir la stabilité de la région.

Appel à éviter l’ouverture de nouveaux fronts

Enfin, le président français a appelé l’Iran et ses alliés à ne pas prendre le risque d’ouvrir de nouveaux fronts. Cette déclaration vise à prévenir de nouvelles escalades de la violence et à favoriser la stabilité régionale.

La rencontre entre Emmanuel Macron et Benjamin Netanyahu revêt une grande importance diplomatique et témoigne de l’engagement de la France envers la sécurité et la stabilité de la région.

Les réactions politiques ne se sont pas fait attendre

Jean-Luc Mélenchon a déploré sur X un « point de discours […] extrêmement questionnant ». « Attention les mots ont un sens précis en diplomatie. La « guerre au terrorisme » par le retour de la coalition contre Daech cela veut dire la France participe à la guerre contre Hamas. Où ? Quand ? À Gaza ? Maintenant ? Alors où est le cessez-le-feu ».

Manuel Bompard a aussi réagit sur X « Aujourd’hui, Macron propose que la France entre en guerre contre le Hamas. Qu’est ce que cela veut dire ? Des bombardements français à Gaza ? Des soldats français engagés sur le terrain ? Quand ? Pas d’improvisation dangereuse. La France doit porter la voix de la paix ».

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