Le Refuge de l’Arche, situé à Saint-Fort, aux portes de Château-Gontier en Mayenne, fait face à une menace grandissante en raison de la hausse des tarifs de l’énergie. Jean-Marie Mulon, directeur de l’établissement, lance un appel aux dons pour garantir la pérennité du refuge qui accueille environ 1 000 animaux.
La situation est devenue critique pour le Refuge de l’Arche, dont le budget énergétique prévu pour l’année est en passe d’être largement dépassé. Jean-Marie Mulon s’exclame dans un article du Parisien : « Nous allons terminer l’année avec une facture d’énergie qui pourrait dépasser les 130 000 euros. Compte tenu de nos efforts constants en la matière, nous avions budgété 60 000 euros… ». Cependant, les prix de l’énergie ont explosé, mettant en péril la pérennité de ce refuge dévoué à la sauvegarde des animaux.
Le coût de l’énergie devient le premier poste de dépenses, dépassant même les dépenses d’alimentation pour les 1 000 animaux pris en charge par le refuge. Jean-Marie Mulon explique la gravité de la situation en disant : « Nous sommes à l’os. »
Chaque année, le refuge accueille une trentaine de nouveaux animaux, notamment des animaux sauvages exotiques saisis par les autorités ou abandonnés. Ces animaux nécessitent des soins, parfois même un chauffage adéquat, et le refuge ne compte pas renoncer à sa mission malgré les difficultés financières.
L’Arche tente une opération solidaire
Face à cette situation critique, le directeur lance une opération intitulée « Un euro par Mayennais pour le Refuge de l’Arche », qui débutera le 6 novembre. L’objectif est de récolter 50 000 euros pour faire face aux coûts énergétiques grandissants. Jean-Marie Mulon rappelle que la contribution est ouverte à tous, qu’ils soient résidents de Mayenne ou d’ailleurs.
Le refuge fonctionne actuellement avec un budget de 1,3 million d’euros, dont les principales sources de revenus proviennent des entrées (55 %), des subventions (26 %), et des dons, legs et aides de fondations (14 %). Le directeur envisage de solliciter le mécénat d’entreprise pour maintenir l’établissement à flot, en comptant sur la notoriété du refuge, qui attire environ 85 000 visiteurs chaque année, pour attirer l’intérêt des grandes entreprises locales.