Depuis mercredi, la France a été confrontée à une série d’alertes à la bombe dans ses aéroports, avec près de 70 fausses alertes recensées à ce jour. Le ministre des Transports, Clément Beaune, a révélé que ces alertes provenaient pour la plupart d’une « même adresse e-mail » située en Suisse. Cette situation inquiète les autorités françaises, car cette localisation hors de l’Union européenne complique la possibilité de sanctions contre les auteurs de ces alertes.
Les alertes ne se limitent pas aux aéroports, mais touchent également d’autres établissements publics, comme le château de Versailles, qui a été évacué à plusieurs reprises en raison de ces fausses alertes. Un suspect a été interpellé pour l’une de ces alertes, qui a été émise par téléphone, tandis que les autres alertes ont été postées sur un site Internet gouvernemental.
Le ministre des Transports a exprimé sa préoccupation quant à la motivation derrière ces fausses alertes. Il a suggéré qu’il pouvait y avoir un mélange de motivations, allant des personnes faisant de mauvaises blagues à ceux cherchant à semer la peur réelle. Il a également évoqué la possibilité que certains hackers se livrent à une sorte de compétition de bêtises.
Clément Beaune a appelé les sites hébergeurs et les réseaux sociaux à coopérer avec les autorités françaises pour éviter de servir de support à de telles attaques. Il a souligné que ces fausses alertes sont « extrêmement dangereuses » car elles mobilisent les forces de sécurité pendant des heures et nécessitent souvent l’évacuation des lieux, créant ainsi un problème de sécurité supplémentaire.
Plus de 60 enquêtes en cours sur les fausses alertes à la bombe dans des aéroports
Le ministre a encouragé tous les aéroports à porter plainte systématiquement à chaque alerte reçue par e-mail ou appel, ce qui a conduit à plus de 60 enquêtes en cours pour élucider ces incidents. La situation reste sous surveillance, et il est essentiel de mettre un terme à ces alertes qui perturbent la vie quotidienne et mettent en danger la sécurité publique.