Zahia Hamdane, amiénoise de 57 ans et maman de trois enfants. Elle est aujourd’hui travailleuse sociale, élue insoumise au Conseil régional des Hauts-de-France et membre du parlement de l’Union Populaire.
Est-ce la première fois que vous êtes candidat à une élection ?
« Non, la deuxième. Je suis conseillère régionale. »
Qu’est-ce qui vous a motivé à vous présenter ?
« J’étais cheffe de file pour dynamiser la campagne présidentielle. La dynamique a porté Mélenchon en première place à Amiens au premier tour de l’élection.
Dans la continuité de cette dynamique, une fois la déception de ne pas être passé au second tour notre programme devait être porté parce que des millions de français ont faim et froid.
Je suis convaincue que notre projet est le bon. Il répond à ce que veut les classes les plus démunis. Se battre pour que ce projet se mette en place, là est ma volonté. »
Pourquoi sous l’étiquette de la NUPES ?
« L’union populaire expérimentée (l’union par la base) à la présidentielle a porté notre candidat Jean-Luc Mélenchon à la 3ème place.
Pour prendre le pouvoir à l’assemblée nationale l’union des forces de gauche était nécessaire.
Les accords nationaux ont prévu cette configuration à concourir pour la députation. C’est mettre toutes les chances de notre côté pour arriver en nombre et être majoritaire à l’assemblée nationale. »
Que pensez-vous pouvoir apporter aux habitants de la circonscription ?
« Le mandat de députée est un mandat national. Il n’empêche que les problématiques rencontrées sur le terrain sont des questions du pouvoir d’achat, de logement, de santé, des services de proximité manquants, d’incivilités.
Partir des besoins des personnes et apporter des réponses adaptées me semblent la meilleure façon de faire.
Elue de proximité je prends le temps de comprendre, analyser et répondre aux problématiques.
J’userais de mon autorité d’élue afin de questionner les institutions concernées.
Je mettrais tout en œuvre et ma pleine énergie pour proposer des lois dans le sens du soutien aux citoyens. »
Considérez-vous Barbara Pompili comme votre principal adversaire sur la circonscription ?
« Tous les candidats sont des adversaires. Il ne faut, à mon sens sous-estimer personne. »
Quels sont les domaines/sujets que vous souhaitez défendre en priorité ?
« – Le pouvoir d’achat : comment éradiquer la pauvreté ? je suis co-signataire du plan édité par la France insoumise. Ce plan est prêt à être mis en place dès notre arrivée à l’assemblée nationale.
– La question du handicap : les personnes en situation de handicap : de l’enfant à l’adulte et toutes les problématiques sous-jacentes à l’handicap.
– L’enfance, l’éducation, la protection de l’enfance (qui est une compétence départementale mais devrait à mon sens être une priorité pour l’état. L’éducation, la protection des enfants n’a pas de prix. »
Quelle est la première proposition de loi que vous souhaiteriez porter à l’Assemblée nationale si vous êtes élu et pourquoi ?
« L’allocation d’autonomie sera la première proposition que je ferais. Plus personne sous le seuil de pauvreté et de ce fait porter tous les minima sociaux (Vieillesse, RSA, AAH….) à 1063 euros par personne »
La liste des candidats dans la 2e circonscription de la Somme :
- Barbara Pompili (LREM)
- Nadia Hermans (RN)
- Aurélie Soyer (Reconquête)
- Valérie Devaux (UDI/LR)
- Aurélien Caron (dissident LR)
- Bruno Paleni (LO)
- Sandrine L’Aminot (Parti animaliste)
- Dominique Reitzman (Parti ouvrier indépendant et démocratique)
- Bernard Borel (Mouvement de la ruralité)
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