Le Salon de l’Auto de Lyon n’a plus froid aux yeux

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Le Salon de l’Automobile de Lyon peut ne pas jouir de la même notoriété que les Salons de Genève ou le Mondial de l’Auto de Paris, et il n’est pas non plus le plus imposant en termes de taille. Cependant, au fil des années, ce salon de taille moyenne a réussi à se démarquer, notamment en offrant un atout majeur : la participation de presque tous les constructeurs, soit près d’une cinquantaine, une prouesse que les salons plus grands n’arrivent plus à réaliser. Cela constitue l’une de ses principales attractions, très appréciée du grand public. 

L’électrique, L’électrique, L’électrique…

Lyon est donc devenu incontournable dans le paysage automobile. Avec un atout majeur selon beaucoup de professionnels. « On offre la possibilité aux visiteurs de voir 50 marques, ce qui est unique en Europe », explique Anne-Marie Baezner, sa directrice générale dans un communiqué. 

Si l’électrique était à l’honneur sur tous les stands. Chez Renault, il n’est pas encore généralisé. Le constructeur français présentait sur son stand, l’ensemble de sa gamme dont ses hybrides l’Arkana et le Renault Austral. De son coté,  Peugeot sort du lot. Le groupe Stellantis, auquel le constructeur appartient, propose à lui seul, presque un tiers des nouveaux modèles de ce salon avec dix voitures dont trois provenant de la marque au lion. La vedette n’est autre que la 208 restylée (à défaut d’avoir le dernier 3008), qui se rapproche un peu plus de ses cousines 408 et 508. Pour rappel, il s’agit de la voiture la plus vendue en 2022.

Stand Renault.
Stand Renault. Photographie : Dylan TRACZ.


Du côté des Allemands,  Volkswagen ramène son nouveau T-Cross, dévoilé il y a peu avec le dernier Tiguan qui n’est cependant pas présent.  BMW a présenté l’imposant XM aux côtés du concept Mercedes Vision AMG et de l’Audi SQ8 e-tron.



L’attraction phare pour les visiteurs se trouvait à la toute fin du salon. Les deux géants de l’électrique, l’un à côté de l’autre, le constructeur américain Tesla et le leader chinois BYD. Les deux marques ont exposé tous leurs modèles sous des yeux des visiteurs intrigués par le luxe de l’américain et le rapport qualité prix du chinois. Les vendeurs n’hésitent pas à inciter les clients à tester leurs modèles pour qu’ils passent à la caisse. En effet, d’ici quelques semaines, les modèles BYD, fabriqués très loin de l’Europe, pourraient être frappés d’un malus. Autre constructeur automobile phare en Asie, Vinfast était aussi présent sur le salon. Une première pour cette marque vietnamienne qui arrivera début décembre en France.

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