Mahiedine Mekhissi, figure de l’athlétisme français, a récemment provoqué une vive polémique en comparant le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou à Adolf Hitler sur la plateforme sociale X. Avec des hashtags aussi chargés que #NetanyahuCriminal et #IsraeliNewNazism, l’athlète a suscité une onde de choc parmi les internautes et les responsables politiques.
Les propos de Mekhissi, bien que protégés par la liberté d’expression, ont été interprétés par beaucoup comme un dérapage inacceptable qui minimise les horreurs du régime nazi et risque d’attiser les flammes de l’antisémitisme. La réaction ne s’est pas fait attendre : Arnaud Robinet, le maire de Reims, a exprimé sa honte face à ces déclarations, soulignant le contraste avec l’honneur que Mekhissi avait apporté à la France lors de ses victoires olympiques. De nombreux internautes s’insurgent en commentaires et annoncent signaler son message sur la plateforme Pharos.
L’ancien international français, qui a gagné trois médailles olympiques en 2008, 2012 et 2016 et est aujourd’hui retraité, multiplie ces dernières semaines les partages et les messages sur les réseaux sociaux, en dénonçant la riposte d’Israël et en soutenant la Palestine. « Force à la résistance palestinienne », a-t-il par exemple posté le 28 octobre dernier.
En parallèle, une série de tags antisémites a été découverte à Paris et dans d’autres villes d’Ile-de-France. Des étoiles de David, symbole de la religion juive, ont été peintes en bleu sur des façades d’immeubles, rappelant les sombres périodes de marquage et de persécution des juifs en Europe. Ces actes ont été unanimement condamnés par les responsables politiques et les associations de lutte contre le racisme et l’antisémitisme. La Première ministre Elisabeth Borne et le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin ont affirmé l’engagement du gouvernement à protéger les citoyens juifs de France et à punir les responsables de ces dégradations.