Hier, la liste définitive des candidats aux législatives pour la majorité est sortie. Certains candidats sont mis en examen, visés par une plainte ou par des accusations variées. Quelques exemples dans cette liste non exhaustive :
Une ex-assistante parlementaire a déposé plainte pour violences et harcèlement contre Anne-France Brunet (Candidate à la 3e circonscription des Pays de la Loire), qui dément ces accusations.
Thierry Solère (9ème circonscription des Hauts-de-Seine) est mis en examen pour plusieurs motifs, dont « détournement de fonds publics », « trafic d’influence passif » et « emploi fictif ». Il « conteste formellement l’intégralité des accusations ».
Laetitia Avia (investit à la 8ème circonscription de Paris) est visée par une enquête pour « harcèlement moral » après des plaintes d’anciens collaborateurs. Elle dément les faits reprochés (notamment des humiliations).
Patricia Mirallès, élue à Montpellier (candidate à la première circonscription de l’Hérault), a fait passer le déménagement de son fils, la réparation du disque dur de sa fille ou un séjour à l’hôtel avec son conjoint en note de frais.
La députée Patricia Mirallès s’est défendue en parlant de « calomnies ». « Ces informations ne reposent sur rien, que des dires mensongers », selon elle. Médiapart indique qu’elle aurait refusé de préciser le statut de ses dépenses.
Eric Woerth mis en examen car il est soupçonné d’avoir aidé au niveau fiscal Bernard Tapie. Il est candidat à sa réélection.
Cette liste est non exhaustive, elle pourrait d’ailleurs être déclinée avec les autres partis pour les législatives. En mai 2017, Emmanuel Macron avait appelé à « en finir avec le viol permanent de la présomption d’innocence ». Il a toujours défendu, notamment Gérald Darmanin au gouvernement malgré l’enquête pour viol. Mais du coté de Renaissance (Ex-LREM), les sanctions ne sont pas les mêmes pour tous, puisque certains élus visés par des plaintes ont été écartés :
Une peine de 18 mois d’emprisonnement avec sursis a été requise ce jeudi 24 mars 2022 envers Benoît Simian, député de Gironde, candidat. L’homme est jugé pour des faits de harcèlements envers son ex-femme.
Une ancienne assistante parlementaire, qui était également sa suppléante, a déposé plainte contre l’élu de Haute-Garonne, Pierre Cabaré pour agression sexuelle. Il a ensuite été écarté.