Une enquête pour homicide involontaire a été ouverte après le décès d’un collégien, élève de 5e au collège Saint-Dominique à Saint-Herblain près de Nantes (Loire-Atlantique), survenu suite à un malaise et une chute après sa vaccination contre le papillomavirus. Les faits se sont produits 15 minutes après l’administration du vaccin. L’adolescent a fait une « chute lourde » qui a provoqué un traumatisme crânien.
L’Agence régionale de santé (ARS) des Pays de la Loire a publié un communiqué excluant tout lien entre le produit vaccinal et le malaise. Selon l’ARS, ce type de malaise peut survenir en raison du stress provoqué par la vaccination, mais il n’est pas associé au produit vaccinal ni à un défaut de qualité du vaccin.
Le ministre de la Santé, Aurélien Rousseau, a également affirmé devant l’Assemblée nationale que ce type de malaise est le principal effet indésirable de toute vaccination et qu’il n’est pas lié au produit injecté.
Malheureusement, l’état de santé du collégien s’est détérioré après son hospitalisation au CHU de Nantes, et il est décédé le 27 octobre.
Une enquête administrative a été lancée par le directeur général de l’ARS pour déterminer les conditions entourant la vaccination et sa surveillance médicale dans l’établissement, ainsi que les modalités de prise en charge médicale de l’enfant.
À la suite de cet incident, la campagne de vaccination dans le département de la Loire-Atlantique avait été suspendue le 20 octobre, veille des vacances scolaires. Elle reprendra dès la rentrée, le 6 novembre, selon les informations de l’ARS.
La campagne de vaccination des collégiens de 5e contre le papillomavirus, responsable de cancers tels que celui du col de l’utérus, a débuté en France en octobre. Cet événement tragique est actuellement le seul incident grave associé à cette campagne de vaccination, qui a déjà vu environ 20 000 vaccins administrés.
