Alors que les JO de Paris 2024 se profilent, une polémique entoure la réquisition de logements Crous qui oblige plus de 2 000 étudiants à déménager. Pour apaiser cette situation, la ministre de l’Enseignement supérieur, Sylvie Retailleau, a annoncé que ces étudiants recevraient une indemnité de « 100 euros » ainsi que « deux places » pour des « épreuves olympiques ».
Les logements Crous, l’organisme qui gère les résidences étudiantes en France, seront mis à disposition des pompiers, soignants, forces de l’ordre et membres de la sécurité civile pendant les Jeux olympiques. La décision du Crous de limiter les baux d’occupation des logements étudiants en vue des JO de Paris 2024 au 30 juin a toutefois été suspendue en référé par le tribunal administratif de Paris.
Selon Sylvie Retailleau, chaque année en Île-de-France, 30% des logements Crous, soit 6 000 appartements, restent inoccupés durant l’été car les étudiants mettent fin à leur bail pour diverses raisons. Elle considère donc qu’il est sensé d’utiliser ces logements vides pour répondre aux besoins de logement des agents publics pendant les Jeux olympiques et paralympiques. Environ 3 200 de ces logements vides seront utilisés, avec 2 200 étudiants devant être relogés.
De nouveaux logements étudiants après les JO
Par ailleurs, Sylvie Retailleau a annoncé la reconversion de 1 667 logements du village olympique et du village des médias, dont 1 300 en Seine-Saint-Denis, en logements étudiants après les Jeux olympiques de Paris, à partir du premier semestre de l’année universitaire 2024-2025. La ministre a également déclaré qu’une enveloppe de 100 millions d’euros serait distribuée en novembre aux universités confrontées à des coûts énergétiques élevés, dans le but d’aider à résoudre les difficultés financières de certaines universités en France.
