Stéphane Plaza, l’animateur vedette de M6, se retrouve au cœur d’une affaire d’accusations de violences conjugales émanant de trois de ses anciennes compagnes. Alors que ces allégations ont suscité une large couverture médiatique et des réactions mitigées, Nicolas de Tavernost, le président du directoire du groupe M6, a récemment pris la parole sur le sujet lors d’une interview avec BFM Business.
Les collègues de Plaza le soutiennent
Le chef de M6 a confirmé que des enquêtes internes avaient été menées par le groupe M6 et le groupe de production Mediawan concernant Stéphane Plaza, mais aucune preuve justifiant une sanction n’a été trouvée. Nicolas de Tavernost a ajouté que les collègues de Plaza le soutenaient plutôt dans cette affaire.
L’affaire a éclaté après des révélations de Mediapart concernant les allégations de violences conjugales à l’encontre de Stéphane Plaza. Dans la foulée, le groupe M6 a immédiatement lancé une enquête pour faire la lumière sur ces allégations. Nicolas de Tavernost a souligné que son groupe prenait ces allégations au sérieux et qu’une enquête avait été commanditée dès que l’affaire a émergé.
Nicolas de Tavernost a également mentionné que le groupe M6 agissait avec prudence dans ce type de situation, en particulier lorsqu’il s’agissait d’accusations de violences conjugales. Il a rappelé que par le passé, le groupe avait mis en arrêt des personnalités importantes, citant un animateur célèbre d’Incroyable talent et un acteur. Cependant, ces deux individus ont finalement obtenu un non-lieu.
M6 reste loin de l’affaire judiciaire
Une victime présumée a porté plainte pour « violence par conjoint ou ex-conjoint » le 13 octobre. Elle a expliqué que sa démarche visait à faire connaître les faits et à empêcher qu’ils se reproduisent sur d’autres femmes. Nicolas de Tavernost a souligné que son groupe ne s’immiscerait pas dans le volet judiciaire de l’affaire et qu’il attendrait les conclusions de l’enquête en cours.
Stéphane Plaza nie catégoriquement les allégations qui ont été portées contre lui. Ses avocats ont qualifié les accusations de diffamatoires et injurieuses lors des premières publications dans la presse. La situation demeure complexe et en évolution, avec des enquêtes judiciaires distinctes concernant les allégations de violences conjugales et une enquête interne menée par le groupe M6.